La pierre taillée, façonnée, élaborée a donné force, courage et assurance à l’homme.
La pierre fascine. Elle prolonge la main, devient outil.
Michèle Péquegnat, travaille la pierre ollaire dans son atelier à Bienne. Elle a présenté ses œuvres lors de plusieurs expositions.
Elle a été fascinée par les fabuleuses créations de Gaudi lors d’un séjour de quelques mois à Barcelone et captivée par l’art Inuit au Canada après avoir suivi une session en arts plastiques à l’Université du Québec à Montréal.
Michèle va chercher sa pierre elle-même en Valais, en pensées avec son père qui lui a transmis sa passion et lui a fait découvrir l’endroit. Proche de la nature, sac à dos, elle part à la rencontre de la matière brute, puis la meule, la perce, la travaille, la polit jusqu’à ce que la pierre prenne vie. Michèle a choisi la pierre, matière noble, fascinante et sensible.
«La plupart du temps, on peut reconnaître des binômes dans les créations de Michèle Péquegnat. Les pierres ollaires sont cependant toutes différentes. Chacune a sa propre histoire à raconter..». «L’artiste travaille au feeling, sans esquisse préalable, et se laisse inspirer par ce que la pierre a à lui raconter». (Extraits du Journal du Jura, 2016, 2013, M. Badet)
«Michèle aime toucher, sentir, goûter la pierre du pays de Bagnes. Cette chanteuse du théâtre lyrique Bienne Soleure intitule ses sculptures «Jouissance», «Fusion», «Intimité» ou «Vibration». C’est Terpsichore rencontrant ce matériau tendre et riche de sensation qu’est la pierre ollaire. Michèle Péquegnat aime la limer, la scier, la polir jusqu’à la transformer en un corps sensuel, érotique, charnel et sybarite». (Extrait du Journal du Jura 2008, J.-C. Hadorn)